dimanche 22 mai 2016

Critique du meilleur des mondes de Aldous Huxley






Bonjour à tous !

Quand je vous ais dis il y à 2 mois de cela que je tiendrais désormais 1 article par semaine, j'étais dans l’erreur. Le temps me manque terriblement ces derniers mois, alors je profite d'un repos de 2 jours qu'on appelle le week-end, pour vous critiquer un livre écrit avant la 2nd guerre mondiale, en 1932 pour être précis.

Alors préparez vous, on y va !










Demain, le bonheur sera universel. Et obligatoire ! Dans le meilleur des mondes les fœtus sont « préparés» dans des incubatrices en fonction du rôle qu’on leur destine. Les futurs Alphas, de la caste des élites, reçoivent plus d’oxygène, plus de «pseudo sang». Quant aux futurs Epsilons, à qui l’on réserve les tâches les plus pénibles, on veille à ne pas développer leurs facultés intellectuelles : un bon ouvrier n’a pas besoin de penser. Dans le meilleur des mondes, un système éducatif qui façonne les esprits comme les corps, une société communautaire qui proscrit l’individualisme, où la cellule familiale ne peut exister. Dans ce meilleur des mondes méthodiquement planifié pour construire les hommes en fonction des besoins, pour contraindre un bonheur artificiel, pour museler les passions et les interrogations, il y aura bien un grain de sable pour s’insérer dans les rouages. Un récit incontournable écrit en 1931, qui n'a pas fini d'influencer écrivains et cinéastes. 





C'est dans un livre flou dès le début que je me suis lancé. Les premiers chapitres, et c'est leur rôle, plantent le décor. La société qu'on nous présente comme belle et parfaite, un système qui ne peut être amélioré. 
Depuis notre société actuelle, quelques choses ont changées. Les familles n'existent plus, c'est très mal vu d'aimer quelqu’un. Tous passe par le sexe, bien que les femmes ne puissent avoir d’enfant. L'histoire, elle jugée inintéressante n'est pas racontée. Et les livres quand à eux supprimés.  
Les enfants sont élevés par l'état qui les forme. Ce qui malgré tout pose de très nombreuses questions.





Une fois les décors posés, ne intrigue se met en place. Différent protagonistes se démarquent, et mènent une histoire qui prend peu à peu  forme.
Au programme, voyage, découvertes et rencontre. Bernard ( l'un des héros ) et Lenina partent découvrir " la réserve " ou des humains en dehors de l'état mondial, avec des livres, des parents, des maladies, et chose impensable des vieux ! 
Il rencontre John qui sera amené à découvrir l'état mondial. Et c'est avec un œil déconcerté qu'on observe maintenant cette société qui devient extrêmement choquante ! Je ne dirais pas aux esprits fragiles de s'abstenir de cette lecture, car la fragilité est une notion très subjective, mais enfin. Vous avez compris l’idée. 





Quoi qu'il en soit, on est amenés à se questionner sur ce monde, et finir par le comparer avec le notre. Et c'est avec un certains effroi, que de nombreux points communs existent.
Ainsi, avec une écriture très riche, complète, belle et aux bonnes référence, Huxley aura réussi le pari d’écrire un roman d'anticipation excellent, à l'histoire qui semble être un prétexte pour développer son monde imaginaire. 






Enfin, je finirais ma critique par deux questions :



Si l'état contrôle l'éducation, contrôle t-il la société ?

Ne courrons nous pas vers le meilleur du monde ? (Dans les deux sens) (ou trois) !




Ma note :

 

Personnages : 3/5




Originalité : 5/5



écriture : 4/5




sens : 4/5


Ma note est donc  de 16/20 ! Bon ! Et à lire !








2 commentaires:

  1. Bons sujets de dissert :)
    Néanmoins ce ne sont pas les questions qui m'ont assagi lorsque j'ai refermé "Le meilleur des mondes". Les miennes étaient:
    Qui de Polly Trotsky au formatage parfaitement réussi, ou de John, qui nous ressemble, est le plus heureux ? Polly n'est-elle pas la parfaite imbécile heureuse que Nietzsche prenait en exemple lorsqu'il évoquait l'impossibilité pour l'homme intelligent d'atteindre le bonheur prôné par notre société ? Et si le meilleur des mondes permettait, par le sacrifice de notre liberté et de notre libre-arbitre, de nous libérer de la souffrance ? Et si tel est le cas, serions nous prêt à accepter notre avilissement, cette régression intellectuelle et sociale, pour atteindre ces chimères convoitées depuis la nuit des temps (la joie permanente, l'épanouissement sexuel, les éternelles beautés et jeunesses) ?
    En tout cas, le fait que ce livre suscite des questionnements divers ne fait que renforcer ma conviction qu'il est excellent. Je réfléchirai particulièrement à "Si l'état contrôle l'éducation, contrôle t-il la société ?" qui remet en cause le modèle actuel et pousse à formuler une autre question qui a agité philosophes et pédagogues pendant des siècles (si ce n'est des millénaires) : Quelle est la meilleure éducation possible ?

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